Timothée Raguin :
Bonjour Frédéric, En quoi consiste votre projet?
Frédéric Moioli :
Bonjour, chez Lingua Custodia on a créé une plateforme en mode SAS pour aider les institutions financières à faire du document management process basé sur de l’intelligence artificielle.
Timothée Raguin :
Et qu’est ce qui vous motive dans le développement de votre projet?
Frédéric Moioli :
Eh bien en fait, on est parti d’un pain point quand on était dans le dans le monde de l’asset Management lié aux activités métier, notamment la traduction du document financier. Et puis petit à petit, on a ajouté des nouveaux services qui nous ont été soufflés ou en tout cas indiqués par nos nos clients. Comme le speech to text ou le document analyzer qui est la première solution d’IA générative sécurisée pour la finance.
Timothée Raguin :
Très bien. Et quel est l’objectif de votre startup?
Frédéric Moioli :
Alors à court terme, c’est de continuer à grandir au sein de nos corporate, ce qu’on appelle les grosses sociétés financières, asset managers, banque privée, custodian, Wealth Manager. On a également dans des velléités d’ouvrir des nouveaux bureaux, notamment la Suisse et Londres qui sont nos deux marchés favoris. Et puis l’Asie, et éventuellement continuer à grandir en employant d’autres personnes.
Timothée Raguin :
Depuis que vous avez commencé à développer votre projet, quel est le plus gros problème que vous avez pu rencontrer et comment avez vous pu le surmonter?
Frédéric Moioli :
Alors le gros problème que nous avons mais que beaucoup de Fintech/ startup ont, c’est le délai pour clore des projets. C’est à dire qu’on a la chance d’avoir beaucoup de demandes et on a un très bon réseau, ce qui nous permet de parler avec beaucoup de prestataires. Comme je dis tout à l’heure asset manager, banque privée, mais le temps de décision est très long, ce qui fait qu’on a toujours ce besoin de raccourcir ce délai. Donc ça, c’est vraiment un gros problème. Mais je pense, c’est un problème qui est récurrent dans à peu près toutes les sociétés fintech ou regtech qui s’adresse au secteur financier. Et comment on a fait pour le réduire ? On a concentré notre offre avec une méthode de vente un peu plus facile, en mettant des prix par utilisateur et en mettant également une offre dédiée pour toute l’entreprise avec un flat fee, ce qui permet plus facilement de proposer un budget global pour des grosses sociétés qu’on visite.
Timothée Raguin :
Et d’après vous, quels sont les enjeux auxquels vous devrez faire face pour l’année à venir?
Frédéric Moioli :
Les enjeux, c’est la multiplication des acteurs liés à l’intelligence artificielle. Énormément de sociétés créent des solutions. Mais en réalité, derrière, on voit que ce sont généralement des solutions type chat GPT ou mistral AI qui sont choisis. Donc on va devoir garder notre rythme et savoir qu’on a une vraie note, une vraie couleur finance. Et c’est comme ça qu’on va continuer à progresser chez nos clients bancaires.
Timothée Raguin :
Merci Frédéric.
Frédéric Moioli :
Avec plaisir.